FAQ


Questions:

  1. Qu’entendez-vous par « bœuf nourri à l’herbe »?
  2. Utilisez-vous des hormones de croissance artificielles ou des antibiotiques?
  3. Votre bœuf est-il biologique?
  4. Que contiennent les boîtes de bœuf nourri à l’herbe que vous livrez?
  5. Comment fixez-vous les prix?
  6. Est-il possible de visiter la ferme?
  7. Comment les animaux sont-ils abattus?

Réponses:

1. Qu’entendez-vous par « bœuf nourri à l’herbe »?

Chez Grazing Days, tout notre bovin est nourri exclusivement à l’herbe. Cela signifie que notre bétail ne mange que l’herbe de nos pâturages au printemps, en été et en automne, et du foin ou de l’ensilage préfané (une herbe fermentée) en hiver.

Grazing Days élève, en grande partie, son propre bétail. Cependant, nous agrandissons notre troupeau de vaches en achetant chaque printemps un certain nombre de bovins âgé d’un an à une ferme de Vankleek Hill. Durant la première année de leur vie, l’agriculteur de Vankleek Hill suit les protocoles demandés par notre ferme. Les veaux boivent du lait et mangent de l’herbe avec leur mère pendant l’été et l’automne. Pendant l’hiver, ils sont nourris de foin et d’ensilage. À partir du moment où ils atteignent les jours de pâturage au printemps, ils ne mangent que de l’herbe jusqu’à ce qu’ils aillent à l’abattoir à l’automne. Nous complétons leur alimentation avec du sel et des minéraux à volonté.

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Utilisez-vous des hormones de croissance artificielles ou des antibiotiques?

Aucun animal de notre élevage ne reçoit d’hormones de croissance artificielles.

En règle générale, nous ne traitons pas nos animaux avec des antibiotiques, mais il peut y avoir des exceptions :

Grâce à nos pratiques, nous devons rarement traiter un animal aux antibiotiques pour une infection. Si un animal est atteint d’une infection que nous ne pouvons traiter par d’autres méthodes, nous le traiterons avec des antibiotiques ou tout autre traitement nécessaire pour nous assurer de son bien-être et son rétablissement.

Nous nous engageons à faire preuve de transparence et nous divulguons les antécédents de traitement d’un animal lorsque nous vendons notre viande. La grande majorité de la viande que nous vendons provient d’animaux qui n’ont jamais reçu de traitement. Elle sera identifiée par l’« étiquette verte ». Si la viande a reçu un traitement, nous vous l’indiquerons clairement par l’« étiquette bleue ».

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3.Votre bœuf est-il biologique?

Bien que nous suivions les normes biologiques canadiennes, le bœuf que nous vendons n’est pas actuellement certifié biologique. Cela est dû principalement à deux raisons :

Premièrement, comme nous sommes toujours en train de développer notre propre troupeau de vaches, nous devons acheter quelques bovins d’un an au printemps. Il est très difficile de trouver des bovins d’un an certifiés biologiques à une distance raisonnable d’Ottawa et nous avons dû mettre en balance notre désir d’être certifiés biologiques avec notre désir de traiter les animaux sans cruauté et de ne pas les faire voyager dans un camion pendant huit ou neuf heures. Nous avons choisi de travailler avec un agriculteur local pour élever des bovins de boucherie d’un an qui sont élevés conformément à la philosophie de Grazing Days, à savoir un bœuf propre, sain, élevé sans cruauté et respectueux de l’environnement. L’agriculteur avec lequel nous travaillons à Vankleek Hill ne souhaite pas obtenir la certification biologique, mais il a accepté (moyennant une prime) de suivre les protocoles stricts définis par Grazing Days pour élevage des bovins que nous achetons.

Deuxièmement, la terre sur laquelle nous cultivons a été malmenée par un labourage excessif et l’utilisation de pesticides. L’activité biologique du sol était très faible. Grâce à nos pratiques de pâturage et de gestion, nous ramenons lentement cette terre à la vie. Actuellement, la terre ne produit pas encore assez pour fournir à notre bétail suffisamment de nourriture en été jusqu’en hiver. Nous faisons paître le bétail dans les pâturages tout l’été, puis nous le nourrissons avec du foin et de l’ensilage préfané achetés en hiver. Nous avons trouvé qu’il était très difficile de trouver du foin certifié biologique dans les quantités dont nous avons besoin. Le foin que nous achetons provient de fermes qui n’utilisent ni engrais ni pesticides artificiels, mais il n’est pas certifié biologique. Nous espérons que d’ici 5 à 10 ans, nos champs regorgeront à nouveau de vie microbienne et que nous pourrons faire pousser suffisamment d’herbe pour nourrir notre bétail en été et en hiver. À ce moment-là, nous pourrons obtenir la certification biologique.

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4.Que contiennent les boîtes de bœuf nourri à l’herbe que vous livrez?

En moyenne, Grazing Days obtient environ 320 lb de bœuf par animal qu’il élève, soit 32 boîtes de 10 lb. Chaque bœuf se compose approximativement de 25 % de steak, 25 % de rôtis et 50 % de bœuf haché. Afin de m’assurer que tous reçoivent la même proportion de morceaux tendres et moins tendres, je répartis le bœuf de façon égale entre les 32 boîtes. Chaque boîte de 10 lb devrait contenir 2 morceaux de steak différents (2 steaks par paquet), un rôti de 2 à 3 lb, un paquet de saucisses ou de bœuf à ragoût, et 3 à 4 paquets de bœuf haché (1 à 1,5 lb par paquet). Je fais un suivi de ce qui se trouve dans chaque boîte et je m’assure qu’au cours de la saison de livraison, chaque ménage reçoit une variété de coupes de bœuf différentes. Toute la viande de bœuf que vous recevez est étiquetée, congelée et emballée soit dans du papier de boucherie, soit dans un emballage sous vide.


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5. Comment fixez-vous les prix?

Décider du prix de la viande est l’un des aspects les plus difficiles de notre métier. Devrions-nous changer le même prix qu’à l’épicerie ou ce que demandent nos amis qui produisent des produits similaires? Devrions-nous nous fonder sur le coût de production de la viande et ajouter un pourcentage X pour le profit? Ou encore, devrions-nous adopter une approche de marché libre et charger le maximum que nous pouvons obtenir pour notre viande?

Puisque la ferme est notre gagne-pain, nous devons être en mesure de couvrir nos coûts de production et de nous rémunérer pour nos efforts. De plus, nous ne prenons pas la responsabilité qu’implique l’élevage de nos animaux à la légère. Nous voulons nous assurer que ce que nous produisons est abordable pour la plupart des gens. Nous voulons également nous assurer que le prix du bœuf que nous vendons est prévisible et ne suit pas les fluctuations du prix de la viande à l’épicerie. À ce titre, en 2015, nous avons examiné de près notre coût de production et fixé un prix de base pour le bœuf que nous vendons, que nous ajustons chaque année en fonction de l’inflation.

En 2015, nous avons vendu notre bœuf à 9,90 $ en plus d’un tarif fixe de 10 $ par livraison pour l’emballage, l’entreposage, la manutention et les frais de livraison. En 2016, le prix était de 10,04 $. En février, Statistique Canada a fixé l’inflation à 2,0 %. Cela signifie que cette année, nous vendrons notre bœuf à 10,24 $/lb en plus du tarif fixe de 10 $. Par exemple, un abonnement de 40 lb réparti sur quatre livraisons coûte 40 lb X 10,24 $/lb + 10 $/livraison = 449,60 $. Veuillez prendre note que nous facturons 0,26 cent par lb en plus pour les commandes uniques telles que les boîtes variées de 10 lb, afin de couvrir les frais administratifs supplémentaires.

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6.Est-il possible de visiter la ferme?

Oui, nous adorons avoir des visiteurs à la ferme, alors n’hésitez pas à venir nous rendre visite.Veuillez  communiquer avec nous pour prendre un rendez-vous pour vous assurer que nous sommes à la ferme et que nous puissions nous libérer pour vous accueillir.

Nous organisons chaque année plusieurs visites de l’exploitation et de la ferme pour donner aux gens la possibilité de voir comment nous élevons nos animaux et comment fonctionnent nos systèmes de pâturage. En outre, nous déplaçons notre bétail quatre fois par jour entre la mi-mai et la mi-novembre et tout le monde est invité à prendre rendez-vous pour vous joindre à nous lors de ces déplacements quotidiens.

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7. Comment les animaux sont-ils abattus?

Entre la fin août et mi-novembre, nous envoyons des lots de 6 ou 7 bovins à l’abattoir. Les bovins nés dans notre ferme auront environ 24 mois, alors que les bovins que nous avons acheté au printemps auront environ 17 ou 18 mois. Ils sont chargés dans le camion à l’aide d’une installation de manutention à faible stress conçue par le Dr Temple Grandin. Pour terminer, je jette un dernier regard dans le camion et je les remercie de nous permettre de récolter et de manger leur chair.

Les bovins sont ensuite acheminés par camion vers un abattoir inspecté par les autorités fédérales situé le plus près de la ferme. Notre objectif est de faire en sorte que les bovins passent le plus de temps possible dans l’environnement peu stressant de notre ferme et le moins possible dans le camion, et qu’ils soient abattus dans une installation respectant des normes élevées de bien-être animal et de sécurité alimentaire. Comme nous exploitons une ferme au Québec et vendons notre viande en Ontario, nous sommes tenus de faire abattre nos animaux dans un abattoir inspecté par le gouvernement fédéral. Bien que nous utilisions un abattoir appelé Les Viandes de la Petite-Nation (un abattoir inspecté par le gouvernement fédéral situé à 1 km de la ferme), cet abattoir est temporairement fermé pendant sa restructuration. Nous préférons cet abattoir parce que le bétail passe moins de 5 minutes dans un camion pour s’y rendre et que l’installation a été conçue pour réduire le stress et le bien-être des animaux par le Dr Temple Grandin.

En attendant la réouverture de l’abattoir de St-André-Avellin, nous utilisons Les Viandes Forget à Terrebonne, au nord de Montréal, à 122 km de la ferme. En général, le bétail passe environ 90 minutes dans un camion pour se rendre à cet établissement.

Les bovins arrivent à l’abattoir entre 8 et 9 heures du matin et sont généralement tués avant midi. (Veuillez me contacter si vous souhaitez obtenir plus de détails). Cet abattoir suit les directives fédérales en matière de traitement des viandes. Un inspecteur de l’Agence canadienne d’inspection des aliments est présent sur place pendant le processus d’abattage et inspecte chaque animal pendant qu’il est vivant et après qu’il a été tué.

Ces journées d’abattage sont les six jours les plus difficiles de l’année à la ferme. Si vous souhaitez obtenir plus d’informations à ce sujet, n’hésitez pas à nouscommuniquer avec nous.

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